Welcome to Moncton

Bonjour, je me nomme Marie-Luce et avant-hier, j’ai déménagé à Moncton! Depuis plusieurs années, en fait depuis trop longtemps déjà, je caresse le rêve de devenir avocate et c’est maintenant que tout se joue. Pour les trois prochaines années, peut-être même pour plusieurs autres, ma ville de résidence sera Moncton. J’y étudierai la Common Law, qui est en fait le droit de toutes les provinces canadiennes à l’exception du Québec, ma ville d’origine (Okay, ma deuxième ville d’origine après Port-au-Prince, où je suis née).

Wow, comment dire, je suis tellement excitée par ce nouveau changement, mais à la fois un peu nerveuse, car en 48 heures, j’ai déjà eu un bon lot de surprises, si on peut les appeler ainsi… En fait, voici un résumé de ma première journée à Moncton :

Mon cellulaire sonne, il est 7h. On avait parlé de quitter Québec vers 8h ce matin, mais trop fatiguée de la veille passée à finaliser les préparatifs pour ma future ville d’accueil, je ne mets le pied hors du lit qu’une heure plus tard, soit à 8h. Finalement, après avoir inséré les quelques dernières boîtes et bricoles dans ma voiture et m’être poupounée (Il faut le dire vite, car lorsqu’on s’enligne pour faire un peu plus de 7 heures de route, poupouner se résume à se peigner la tignasse, enfiler un pantalon et un t-shirt et se brosser les dents), nous sommes parties, ma mère et moi, pour le Nouveau-Brunswick.

Vers 10h30 – 11h, on fait un arrêt pour manger un morceau. Hihihi, je dois absolument préciser le nom du restaurant, car ceux qui me connaissent bien sauront à quel point le Normandin me manquera. Hey oui, un dernier petit Normandin avant de quitter la province. Je verse presque une larme à y penser, mais bon, je finirai bien par trouver mon Normandin acadien, du moins je l’espère!!! Après deux œufs bénédictines extra bacon et extra fromage suisse accompagnés de fruits plutôt que de patates (Non, vous le savez bien que je ne peux jamais prendre l’assiette telle qu’elle est normalement servie), ma mère et moi reprenons la route! En après-midi, c’est l’heure du second arrêt et cette fois, c’est à Edmundston pour y mettre de l’essence. Belle coïncidence, on arrête sur la rue de l’Université de Moncton – Campus Edmundston, mais voilà que les petites surprises commencent… La station d’essence à laquelle nous devions faire le plein : ELLE EST FERMÉE… Sincèrement, j’ai trouvé ça plutôt amusant, mais ma mère un peu moins, mais bon ce n’est pas ce qui nous est arrivé de pire cette journée-là : le meilleur reste à suivre!

On reprend la route et faisons un troisième et dernier petit arrêt avant de filer jusqu’à Moncton. Heure approximative de Moncton : 18h45. Me voilà, nous voilà finalement en ville! Les routes sont en bon état et les paysages sont beaux entre Québec et Moncton, mais je dois avouer que 7 heures de route, ça rentre dans le corps en titi (Désolé Éric, je sais que tu vas devoir te taper ça ce week-end et en plus, tout seul…). Trop excitée à l’idée de voir mon appartement (Car non, je ne l’ai pas visité avant. C’est un appart étudiant : ça ne doit pas être si mal non ?), je me rends directement à mon bloc pour y récupérer mes clefs. Cinq minutes passent, dix minutes passent et puis quinze, mais toujours pas de Michaël (nom fictif donné au gérant du bloc pour préserver son anonymat) à l’horizon -_-. Pourtant, je suis bien entre les heures de service. Tristounette, je retourne bredouille à la voiture où ma mère m’attendait déjà afin que l’on se rende à l’hôtel où nous avions réservé une chambre pour les deux premières nuits à Moncton. Hâtives de pouvoir nous laver et manger un bon repas, ma mère et moi, nous nous présentons à la réception du Delta Hotels Beausejour by Marriott. C’est à ce moment que nous avons droit à notre deuxième surprise. Très bel accueil, parle, parle, jase, jase, pour apprendre après une conversation bien chaleureuse avec l’une des réceptionnistes que l’hôtel n’avait aucune chambre disponible pour nous ce soir et ce, bien que nous ayons réservé une chambre pour deux personnes pour les nuits du 27 et 28 août!

Vous savez, de nos jours, on fait beaucoup de choses à partir d’Internet; peut-être même un peu trop, alors comme probablement plusieurs d’entre vous, nous sommes passées par l’entremise de Booking.com pour effectuer notre réservation. Cependant, le fait est que Booking.com a vendu/loué/proposé (Utilisez le mot que vous voulez!) sept chambres de plus qu’il n’aurait dû le faire pour le Delta, faisant ainsi en sorte que nous nous retrouvions sans chambre pour la nuit.

Je n’arrive pas à y croire : il n’y a simplement pas de chambre pour nous ce soir au Delta, mais si seulement c’était uniquement au Delta… MAIS NON, il n’y a tout simplement aucune chambre disponible pour nous à Moncton. La responsable, nous ayant informé de la mauvaise nouvelle, nous a recommandé un hôtel, en fait un motel, qui affichait encore libre pour la soirée. Ce fameux motel, qui devait se trouver à 15-20 minutes de là, s’est finalement révélé être à 40 minutes et en Nouvelle-Écosse (Surprises trois et quatre by the way!). Ainsi, nous avons eu droit à deux provinces plutôt qu’une, mais paraît-il que deux c’est mieux… Dans notre cas, pas tellement non!

Elle disait que ça ne devrait pas être si mal. Elle disait qu’elle avait de la famille qui s’y était mariée. Elle disait que ce n’était pas trop loin non plus. Heureusement qu’elle nous a également dit qu’il y avait des chambres libres pour le lendemain au Delta et qu’elle nous offrirait la nuit, car en ce qui concerne le Wandlyn Inn Amherst, c’était l’horreur. Ce que j’entends par horreur c’est :

  1. Arriver au Wandlyn et sentir cette drôle d’odeur.
  2. Voir sa chambre et y trouver des poils.
  3. Demander conseil pour trouver un restaurant où souper et se faire conseiller une rue pleine de fast-food alors qu’on s’attendait à manger un bon petit souper et boire un bon verre de vin. (Là ma mère a failli craquer! Pour ceux qui l’ont déjà vue, c’est une belle petite dame blonde assez raffinée qui ne mange pas vraiment, pour ne pas dire jamais, de fast-food alors se retrouver face à un Wendy’s, un Mcdonald’s, un PFK, un Subway et un Tim Hortons pour le souper. Ce fût un coup très dur. M’étant résignée à ne pas manger en voyant les choix qui s’offraient à nous, ma mère et moi sommes entrées au Tim Hortons pour lui acheter un grilled cheese… Impossible, leur machine à panini était en panne. Nous sommes ressorties et avons continué un peu plus loin et nous sommes arrêtées au Connor’s Family Restaurant. Ma mère y est entrée les larmes aux yeux… ouin, disons qu’elle m’a cédé son rôle de support moral pour un instant.)
  4. Dormir dans ses vêtements de la journée, car on a peur d’être plus sale en prenant une douche et qu’on veut pas salir son pyjama en dormant dans les draps de l’hôtel, pardon motel.
  5. Se réveiller avec un de ces maux de dos.

Aujourd’hui est un nouveau jour et de nouvelles aventures nous attendent! Moncton, I am already in love with you!

 

#HardButFunDay #NicePeople #NiceNewCity
Comme dirait l’autre : Vaut mieux en rire qu’en pleurer!
M-La vie

Révision : Sara

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