Les transports en commun, là où toutes nos histoires sont mises en commun !

Au cours des dernières semaines, j’ai eu l’occasion d’utiliser divers types de transport dont ceux que l’on appelle communément transports en commun ! En observant autour de moi, je me suis demandée si, mis à part le fait qu’on partage le véhicule, il y avait une autre bonne raison d’appeler ça transports en commun. Entre vous et moi, bien souvent, quand on observe les gens qui nous entourent, que ce soit en bus, en avion ou même en train, on se rend rapidement compte à quel point il faut toutes sortes de monde pour faire un monde (du moins, c’est ce que je me dis fréquemment, peut-être un peu trop d’ailleurs…). Toutefois, après observation, j’ai constaté que ce sont aussi les histoires de chacun que l’on partage !

Par exemple, l’autre jour, j’étais dans le train au départ de Québec vers Ottawa. Peu de temps après avoir quitté la gare de Ste-Foy, une jeune fille (environ dans le début de la vingtaine) a été changée de place. En fait, elle a été placée dans le siège en diagonale de moi. Curieuse comme je suis, j’ai tenté d’entendre ce que l’employé de ViaRail lui disait. En résumé, la jeune femme avait été déplacée puisqu’elle s’était trompée dans sa réservation et n’avait pas réservé le bon trajet ! Intérieurement, je me tordais de rire, non pas parce que je la trouvais nounoune ou mêlée, mais plutôt parce que ça m’a fait penser à mon amie et à moi. Lors de notre voyage en Europe il y a quelques années (déjà), nous nous étions trompées en réservant un vol. Au lieu de réserver pour la destination finale du vol, nous avions réservé pour son escale. Le plus amusant dans tout ça (pas si amusant sur le coup), c’est que nous nous en étions rendu compte seulement dans l’avion en discutant avec une dame assise près de nous. Heureusement,  un agent de bord (celui qui nous a quasiment crié après devant tout le monde : « Next time check and double check ! »)a réussi à nous trouver des places jusqu’à la destination finale. D’ailleurs, tout comme la jeune fille, nous avions été escortées à la fin de notre voyage afin d’aller payer la différence pour nos billets.  

Dans ce même train j’ai aussi eu l’occasion d’être témoin d’une chicane entre deux passagers qui ne se connaissaient pas. Je vous explique ! Le trajet en train de Québec vers Ottawa comprend plusieurs arrêts dont un à Drummondville. Lors de cet arrêt (si ma mémoire est bonne, c’était cet arrêt), une femme est entrée dans le train. Elle a voulu s’asseoir à la place qui lui était attitrée, mais un homme l’occupait déjà. Elle lui a donc dit que c’était sa place. Le monsieur l’a invitée à prendre la sienne, qui était quelques rangées plus loin, ce que la dame a refusé. Comme le monsieur ne voulait toujours pas libérer la place, la dame s’est adressée à un employé du train en lui disant : « Monsieur, j’ai encore des problèmes. » (À ce moment, j’ai enlevé mes écouteurs pour être certaine de bien entendre chaque mot de la scène, et pour être honnête, il ne manquait que le popcorn !) Le monsieur s’est alors décidé à libérer le siège en disant à la dame qu’il était heureux de l’avoir rencontrée (d’un ton sarcastique évidemment) ! Bien sûr, ça ne pouvait pas en rester là, la dame devait répliquer et, croyez-moi, elle l’a fait ! Elle lui a dit qu’elle avait payé tant d’argent pour son siège et que c’était pour ça qu’on avait des sièges désignés. Personnellement, je n’aurais jamais osé me chicaner d’une telle façon pour une place de train, mais bon, à chacun sa façon de faire comme on dit, mais moi la façon gamins de maternelle, j’essaie d’éviter…

Quand j’y pense, il s’en est passé des trucs dans ce train, je devais pas être si concentrée dans mes études finalement, parce que j’ai une autre anecdote à vous raconter. Au cours de ce trajet, deux personnes différentes se sont assises au siège avoisinant le mien. La première ne m’a pas vraiment marquée, mais la deuxième… la deuxième… En fait, la deuxième, elle a m’a bien fait rire ! Pour faire une histoire courte, puisque je me rendais à Ottawa pour un examen, j’ai profité de la majeure partie du trajet pour étudier en écoutant de la musique. Cela dit, j’avais mes écouteurs durant les presque deux heures qui ont passé depuis l’embarcation de madame à Montréal à la gare d’arrivée, mais environ une vingtaine de minutes avant d’arriver à Ottawa, j’ai retiré mes écouteurs de mes oreilles et rangé mon matériel d’étude. C’est là que j’ai pu réellement prendre conscience de ce qui se passait à côté de moi (soyez pas si excités, c’est loin d’être l’histoire de l’année, mais ça pourrait quand même vous faire rire). En réalité, même si j’avais mes écouteurs et que j’étais « concentrée » sur mes études, j’ai remarqué que la fille parlait au téléphone (en fait, comment ne pas remarquer en deux heures de trajet, parce que oui elle a parlé au téléphone durant les deux heures). Toutefois, ce qui est vraiment intéressant, c’est le contenu de la conversation (quoique contenu, il faut le dire vite…). D’après ce que j’ai pu comprendre, la fille parlait à son copain ou à sa copine et leur conversation portait d’ailleurs sur l’intensité de leur amour l’un envers l’autre. Je le sais, car elle a dit plus ou moins dans ces mots : « Je peux pas croire que ça fait deux heures qu’on se parle mon amour, en plus ce qui est le plus drôle, c’est qu’on parle depuis deux heures de à quel point on s’aime ». Évidemment, ce n’est pas tout, elle a poursuivi la conversation en disant qu’elle ne voulait pas raccrocher, qu’elle allait s’ennuyer, qu’elle avait déjà hâte de le ou de la voir demain, qu’elle avait même hâte de rencontrer sa mère, mais la cerise sur le sundae a certainement été sa prétention de dire que les gens pourraient même être jaloux d’à quel point ils s’aiment… D’ailleurs, probablement que si elle tombe sur mon texte, c’est ce qu’elle se dira ! Ah ce que l’amour peut rendre fou… hahaha

#YourStoryIsNowMine #CeQuiSePasseDansLeTrainNeRestePasDansLeTrain #FunnyStories
À ces histoires des autres que l’on fait nôtres !
M-La vie

Révision : Sara

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