Manquer son avion Québec-Montréal : Check!

Dimanche dernier, lors de mon retour à Moncton, j’ai eu le droit à un retour, disons-le, particulier! Donc commençons par le commencement. Samedi soir, le 7 janvier, ma sœur et moi fêtions nos anniversaires (Je suis née le 4 janvier, ma mère le 6 et ma sœur le 7. I know, c’est strange!).Nous avions choisi de célébrer ça au Flash Café à Sainte-Foy sous la thématique de Grease (Ma sœur est reconnue pour être la spécialiste des anniversaires. Tellement que parfois, lorsque je croise de ses amis peu avant sa fête, on me demande ce que Betty va faire cette année) . C’était d’ailleurs la première fois que j’y allais depuis que le restaurant avait été racheté, mais vraiment, comme plusieurs qui étaient présents ce soir-là, j’ai été agréablement surprise. La nourriture était super bonne et, en plus, ce qui est génial, c’est que tout est fait sur place, mais bon revenons à nos moutons…

Donc dimanche matin, le 8 janvier, j’avais un avion qui décollait à 6h du matin de Québec en direction de Montréal (Non, il n’y a pas de vol direct Québec-Moncton!), j’ai donc dit à ma sœur la veille que je planifiais arriver à l’aéroport pour 5h. Elle m’a dit : « Ah une heure avant c’est beaucoup, 45 minutes tu vas avoir en masse de temps! », donc moi qui trouvais déjà ça flush une heure d’avance (et ce, même si c’est juste un vol intérieur) et qui arrive toujours comme 1h30 avant le décollage, je me suis dit ah bah oui, 45 minutes, ce sera suffisant. Je tiens à préciser que ma sœur est agent de bord, alors j’avais de bonnes raisons de lui faire confiance, mais bon la vie étant ce qu’elle est, 45 minutes n’était malheureusement et clairement pas suffisant.

Pour faire une histoire courte, je suis rentrée dans l’aéroport avec ma valise et mes deux sacs pour l’avion (Voyager léger? Mmmm… Non… Jamais entendu parler…), me suis enregistrée à l’aide d’une machine et l’assistance d’une employée d’Air Canada et à la fin du processus, une fois mes billets imprimés, elle m’a dit qu’il y avait quelque chose d’étrange avec mes billets et qu’elle allait vérifier auprès d’un collègue. Elle revient environ cinq minutes plus tard et me dit que le problème était que j’étais en retard. Moi, pas trop contente de la situation, je lui demande (Comme si, alors que je n’avais pas encore passé la sécurité 35 minutes avant le décollage, j’étais réellement en position de la remettre en question.) : « Qu’est-ce que vous considérez comme en retard ? Elle m’explique alors qu’il faut s’être enregistré, soit sur place ou en ligne au moins 45 minutes à l’avance (Ok, seconde frustration : donc si je comprends bien, la petite dame qui arrive 20 minutes avant son vol et qui réussit à passer la sécurité avant le décollage est chill ? Well, je vais tout simplement arrêter ma réflexion ici je crois…) Voilà, c’est comme ça que j’ai manqué mon vol Québec-Montréal que j’avais spécialement réservé pour pouvoir aller à ma pratique de cheer (#SeulsLesCheerleadersComprendront) et pour lequel j’avais eu à débourser 160$ additionnels (Au début de l’année, j’ai acheté une passe de vols. Grâce à celle-ci, j’avais le droit à 6 vols aller simple, mais comme dans tout bon deal, il y a les exceptions. Pour cette offre, c’était qu’il y avait malheureusement des frais supplémentaires pour les vols décollant durant la période des fêtes qui se termine le 9 janvier.) En plus, comme je venais de manquer le premier vol de deux, je devais, bien sûr, faire un changement de vol, ce qui coûte 75$. Disons seulement qu’avoir su, je me serais acheté un billet d’avion tout simplement et aurait gardé mon crédit de vol pour une autre fois parce qu’au total, ça a quand même monté à 235$ d’extra (pis c’est clairement pas des extra bouffe).

Lorsque j’ai regardé avec la préposée d’Air Canada pour changer mon vol, elle m’a dit que le vol le plus tôt sur lequel elle pouvait m’enregistrer était celui de 11h30 (Panique, panique, panique, ma pratique commence à 12h…). En plus, ça, ça voulait pas uniquement dire que j’allais manquer ma pratique de cheer, mais aussi que j’allais passer mon dernier jour de congé avant de commencer la session d’hiver à l’aéroport. Heureusement, comme il y avait un vol en direction de Montréal à 7h30 et que, si je réussissais à le prendre, cela me permettait d’arriver à temps pour ma correspondance vers Moncton qui décollait à 9h, elle m’a placée en attente sur celui-ci. J’ai donc attendu impatiemment qu’on m’appelle à la gate pour me dire qu’une place s’était libérée, et ce, jusqu’à la fin de l’embarquement. Léger souci : ce ne fût pas le cas. Je suis donc allée voir le proposé pour lui demander si une place s’était libérée. Il m’a répondu par la négative, mais m’a dit qu’il manquait encore quelques personnes. Je suis donc retournée m’assoir en espérant qu’une personne se désiste. C’est alors qu’une dame, dans la même situation que moi, est venue me voir pour me demander si, dans l’éventualité où une seule place était disponible, je la lui laisserais (J’étais avant elle sur la liste d’attente.), car elle devait prendre un vol vers Iqaluit et que si elle n’arrivait pas à temps pour le prendre, elle devrait attendre une semaine. J’étais vraiment dans une impasse. D’un côté, si je ne réussissais pas à prendre ce vol, j’avais plusieurs autres vols qui s’offraient à moi, mais d’un autre côté, je venais de débourser 235$ en frais supplémentaires (le prix d’un vol) pour une pratique que j’allais manquer… Je penchais pas mal pour lui laisser la place, mais oh merci mon Dieu, deux personnes se sont désistées, ce qui nous a permis d’embarquer toutes les deux sur le vol!

Une fois arrivée à Montréal je m’empresse de me présenter à la gate pour mon vol de 9h afin d’informer le personnel, comme m’avait demandé de le faire la préposée de Québec, que je prendrais le vol de 9h et non celui de 14h30 pour Moncton. Bien sûr, ça ne pouvait pas être aussi facile. La dame au comptoir me dit que je ne peux pas prendre le vol de 9h, car mon bagage n’est pas enregistré dessus (Ok, cette fois, j’étais en position de parler!) alors je lui réponds qu’à Québec, on m’a dit que si j’arrivais à l’heure pour décoller sur le vol de 9h, il n’y aurait pas de problème pour que je le prenne et qu’on mettait sur ma valise une identification spéciale pour qu’elle aille sur le vol que je prendrais et que, de toutes les façons, ma valise se rendrait à sa destination finale. Malgré tout, j’ai eu à me présenter au comptoir de service d’Air Canada, car la dame disait que la préposée de Québec avait mal fait son travail et que je n’étais pas sur le vol de 9h comme mon bagage n’y était pas enregistré et que, même si je l’avais été, là n’était pas le problème, car il se pouvait que le vol ne décolle même pas puisqu’il y avait un bris mécanique (Entre vous et moi, vous pensez pas, quand même, que le vol de 9h a des meilleures chances de décoller avant celui de 14h30, et ce, même s’il y a un retard en raison d’un bris mécanique ? Mmmm, moi je vous garantis que oui!). Je me présente alors au comptoir de service où l’on me répond que tout est correct et que ma valise est bel et bien enregistrée sur le vol de 9h et que moi aussi! Un peu dépassée par les évènements et surtout par le fait que nous sommes au Québec et que les préposés sont plus à l’aise en anglais qu’en français, je retourne à ma gate. C’est alors qu’on annonce que mon vol est retardé à 9h50 (Daaaahhhh! Told ya qui décollerait avant celui de 14h30!) et que l’embarcation se fera à une autre gate. Alors que tout le monde se lève pour se diriger vers la porte d’embarcation, j’aperçois une fille de mon programme à l’Université de Moncton. On se met donc à jaser! Quelques minutes avant qu’on invite les passagers à procéder à l’embarcation, la même dame qui m’avait dit que je ne pouvais pas prendre le vol de 9h m’appelle au comptoir et me remet un nouveau billet en me disant qu’ils ont de la place finalement (Maintenant ? Yeah, yeah… Je sais depuis 40 minutes madame que je vais prendre ce vol et que j’y suis enregistrée.) .

Finalement, un peu après 9h50, nous avons procédé à l’embarcation et je suis arrivée à l’aéroport de Moncton aux alentours de 12h40. Un bon ami, John, m’avait proposé de venir me chercher à l’aéroport, alors lorsqu’il est arrivé, il est descendu attendre ma valise avec moi. Quelques minutes s’écoulent et puis plusieurs et toujours aucun signe de ma valise… Après une trentaine de minutes, j’ai finalement compris que ma valise ne m’avait pas suivie … Faut croire que c’est pas totalement vrai que la valise doit ABSOLUMENT voyager avec son propriétaire … Je me suis ainsi présentée au comptoir de réclamation des bagages et le monsieur m’a informé que ma valise avait été enregistrée sur le vol de 14h30. Il a ensuite pris mes coordonnées afin qu’elle me soit livrée directement chez moi.

À 22h05, lorsque j’étais dans mon lit en pyjama et que je m’apprêtais à me coucher, mon cellulaire retentit : c’était un monsieur qui venait me livrer ma valise. À cette heure-là, je me disais bien qu’il ferait l’effort de sortir me la porter jusqu’à la porte de mon appartement… Erreur! J’ai dû me mettre des chaussures et aller la chercher à la porte de mon bloc! (Okay, maybe I’m living in a fairytale…)

Bref, tout de même, si je mets le négatif de côté, je dois avouer que j’ai eu un beau retour à Moncton. J’ai eu la chance d’avoir une place sur le vol de 7h30 et donc n’ai pas eu à passer la journée à l’aéroport, j’ai rencontré une connaissance avec qui discuter en attendant mon vol à Montréal et ai pu prendre le départ de 9h. Je me suis fait accueillir par un collègue de Pro Bono à qui j’ai fait la bise en lui souhaitant la bonne année, un ami est venu me chercher à l’aéroport et m’a même conduit à ma pratique de cheer et finalement, je suis allée manger une bouchée après ma pratique avec les filles du cheer et le petit nouveau! (By the way, j’ai été en retard de 1h45 à ma pratique, mais j’y suis tout de même allée!)

#OnlyCheerleadersWillUnderstand #ChanceuseDansMaMalchance #StayPositive
Il y a toujours du bon dans toute mauvaise situation.
M-La vie

Révision : Sara

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